Scores de gravité
Revised Trauma Score
Score de Glasgow |
Pression
artérielle systolique |
Fréquence
respiratoire |
Cotation =
"C" |
13 à 15 |
> 89 |
10 à 29 |
4 |
9 à 12 |
76 à 89 |
> 29 |
3 |
6 à 8 |
50 à 75 |
6 à 9 |
2 |
4 à 5 |
1 à 49 |
1 à 5 |
1 |
3 |
0 |
0 |
0 |
RTS |
Probabilité de
survie |
8 |
0,988 |
7 |
0,969 |
6 |
0,919 |
5 |
0,807 |
4 |
,0605 |
3 |
,361 |
2 |
0,172 |
1 |
0,071 |
0 |
0,027 |
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INDICE THÉRAPEUTIQUE AMBULATOIRE :
4 Points
| RCP de base |
|
| remplissage vasculaire (colloïdes)
> 50% masse sg |
|
| ventilation assistée |
|
| combinaison antiG (gonflée) |
|
| EES externe |
|
| anesthésie générale sur le
terrain |
|
| intubation rétrograde |
|
| chirurgie sur le terrain |
|
| administration de plus d’une
drogue vasoactive |
|
| trachéotomie |
|
| autotransfudsion d’un hémothorax |
|
| désincarcération |
|
| administration de culots érythrocytaires |
|
| accouchement réalisé en préhospitalier |
|
3 points
| voie veineuse centrale |
|
| drainage ou ponction
thoracique |
|
| ponction péricardique |
|
| intubation oro ou naso trachéale |
|
| désobstruction
instrumentale des VAS |
|
| broncho-aspiration à
l’aveugle |
|
| Heimlich |
|
| sédation - analgésie ou
ALR |
|
| microhématocrite |
|
| administration IV d’anti-arythmiques |
|
| remplissage vasc, (colloïdes)
20-50% masse sg |
|
| administration IV de diurétiques |
|
| administration d’une seule
drogue vasoactive |
|
| traitement broncho-dilatateur
par aérosol |
|
| alcalinisation |
|
| saignée pour surcharge volémique |
|
| thrombolyse |
|
| épuration digestive d’un
toxique (CA) |
|
| traitement médicamenteux de
convulsions |
|
| refroidissement actif |
|
| choc électrique externe |
|
| traction orthopédique
complexe |
|
2 points
| remplissage vasculaires
(cristalloïdes)>20% masse sanguine |
|
| intubation par masque laryngé |
|
| voie intra-osseuse |
|
| administration IV d’un
antidote |
|
| monitorage de la PVC |
|
| deux cathéters IV périphériques |
|
| VS sur intubation ou trachéotomie |
|
| pose d’une sonde gastrique |
|
| pose d’une sonde urinaire |
|
| enregistrement d’un tracé
ECG (12 dérivations mini) |
|
| manoeuvre d’hémostase |
|
|
| immobilisation
de plus de deux foyers de fractures présumés (y compris minerve) |
|
1 point
| monitorage par cardioscope |
|
| monitorage SpO2 |
|
| monitorage ETCO2 |
|
| mesure de la température |
|
| soins de trachéotomie
(ancienne) |
|
| cathéter périphérique
unique |
|
| instauration d’une
antibiothérapie |
|
| oxygénothérapie nasale ou
au masque |
|
| immobilisation par matelas
coquille |
|
| immobilisation simple
d’une possible fracture |
|
| injection IM, IV ou S/C
(produit autre) |
|
| prélèvement sanguin et/ou
dextro |
|
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(D'après SRLF : http://www.srlf.org/pos/pos.html)
IGS II (généralités)
IGS (Indice de Gravité Simplifié) ou SAPS
II est dérivé de l'APACHE.
Il comprend pour chaque item les valeurs les pires dans les 24
heures suivant l'admission dans le service de réanimation.
| Certaines données peuvent dépasser les limites hautes et
basses dans la même journée : prendre la valeur qui donne le plus de points. |
| Il n'est pas nécessaire que les valeurs recueillies soient
synchrones (sauf en ce qui concerne le rapport PaO2/FIO2). |
| Pour la diurèse, il ne faut pas tenir compte du volume
d'urine obtenu initialemnt lors du sondage vésical. Si le séjour est inférieur
à 24 heures, il faut comptabiliser la diurèse et extrapoler à 24 heures. En
cas d'urines perdues, il faut considérer par défaut que la diurèse est >
1L/j. |
Les données physiologiques
recueillies avant l'entrée dans le service sont considérées comme non fiables
et non opposables. Elles ne sont donc pas prises en compte, sauf si établies
personnellement par le réanimateur juste avant l'admission, lors de la prise en
charge (aux urgences ou dans le service hospitalier). Ainsi, si le médecin réanimateur
constate un arrêt cardio-respiratoire et que les manoeuvres de réanimations
sont efficaces avec normalisation hémodynamique lors de l'admission dans le
service de réanimation, il est possible de coter FC < 40 (11 pts) TA < 70
mmHg (13pts) mais le score de Glasgow doit être évalué à l'entrée dans
l'unité.
Le SAMU étant considéré comme un service à part entière,
les données recueillies par le SAMU ne s'appliquent qu'à celui-ci, et ne sont
pas prises en compte dans le service de réanimation.
Les données biologiques recueillies juste avant l'entrée
dans le service de réanimation peuvent être prises en compte, à plusieurs
conditions:
| Le prélèvement a été réalisé dans l'heure précédent
l'admission |
| Le patient est admis à partir du service des urgences |
| L'existence de ce premier bilan conduit à ne pas le refaire
dès l'admission |
| Les résultats sont consignés dans le dossier pour vérification
ultérieure. |
Il est habituel de se rapporter à la pancarte de surveillance
journalière pour relever les mini/max. Parfois certaines anomalies (trouble du
rythme, arrêt respiratoire) ont été fugaces et ne figurent pas explicitement
sur la pancarte. Elles ne peuvent être prises en compte que si elles sont
documentées dans l'observation médicale ou infirmière. Il est préférable de
les reporter alors sur la pancarte.
Rappel : en cas d'arrêt circulatoire Le maximum de points est
affecté aux items fréquence cardiaque, PA systolique, Glasgow et respiration.
IGS II (données
biologiques)
Les valeurs non recueillies sont présumées normales
Attention à deux erreurs communes:
| non prise en considération de valeurs pourtant recueillies
dans les 24 premières heures. |
| erreur de borne entre > et = |
PaO2/FiO2
: à ne calculer que chez les patients ventilés (ventilation invasive ou non).
E,n l'absence de gaz du sang, il faut coter un rapport > 200 (6 pts)
Urée : si le malade est insuffisant rénal
chronique, les valeurs d'urée (et de diurèse) sont intégrées dans le calcul
de l'IGS II.
Globules blancs : il ne s'agit pas que des
polynucléaires
Kalièmie : ne pas prendre en considération un
prélèvement hémolysé.
Bicarbonates : utiliser les bicarbonates veineux
mesurés sur le ionogramme et non ceux calculés à partir des gaz du sang.
Bilirubine: la mesure systématique de la
bilirubine n'est pas obligatoire, car elle ne modifie le codage qu'en cas d'ictère
clinique.
(GCS)
| Si le patient est sédaté, le score est celui précédent la
sédation. Cette évaluation est réalisée en interrogeant le médecin qui a
prescrit la sédation ou en se référent au dossier. |
| Si l'information n'est pas disponible, coter 15. |
| Un coma toxique est évalué avec l'échelle de Glasgow sans
considérer qu'il s'agit d'une sédation. Le GCS peut donc être très bas. |
| Un patient initialement parfaitement conscient et transféré
du bloc opératoire ou sédaté par le SAMU et se réveillant par la suite a un
GCS de 15. |
Calcul du GCS :
Ouverture des yeux
Spontanément |
4 |
A la commande verbale |
3 |
A la douleur |
2 |
Jamais |
1 |
Réponse motrice
Obéi à l'ordre oral |
6 |
Orientée |
5 |
Évitement (flexion) |
4 |
Décortication (flexion
anormale) |
3 |
Décérébration
(extension) |
2 |
Pas de réponse |
1 |
Réponse verbale
Pas de ventilation
|
Ventilation
|
points
|
Orientée |
semble capable de
parler |
5 |
confuse |
. |
. |
inappropriée |
ne semble pas capable
de parler |
3 |
incompréhensible |
. |
. |
Rien |
aucune réponse |
1 |
Type de malade
chirurgical : patient opéré dans les 7 jours
qui précèdent ou suivent l'admission en réanimation.
Chirurgie programmée : patient inscrit sur le
programme opératoire au moins 24 h avant la réalisation de l'acte chirurgical.
Un patient opéré après le 7e jour de réanimation est un
patient médical. La trachéotomie, quel que soit son lieu de réalisation n'est
pas considérée comme un acte chirurgical.
Pathologie sous-jacente
Définition d'un patient SIDA :
| Patient VIH positif ayant eu ou étant hospitalisé pour
pneumocystose, syndrome de Kaposi, lymphome, tuberculose ou toxoplasmose. |
| La découverte de la séropositivité au cours de
l'hospitalisation, si celle-ci est motivée par des infections citées fait
classer le patient dans la catégorie SIDA. |
Définition d'un patient hématologique
| Patient ayant un lymphome, une leucémie aiguë, un myélome,
ou une allogreffe de moëlle. |
| La pathologie est prise en compte même si elle est découverte
en cours d'hospitalisation et quel que soit son degré d'antériorité. Par
convention on considérera un patient ayant subi une allogreffe comme hématologique
quelle que soit la pathologie sous-jacente (par exemple LMC greffée en phase
chronique ou aplasie idiopathique). A l'inverse, aucune autre pathologie que
celles mentionnées ci-dessus n'est prise en considération. |
Définition d'un patient atteint de cancer métastatique
| Les métastases doivent être prouvées soit par la chirurgie,
soit par l'imagerie ou par des marqueurs tumoraux. |
| Un syndrome paranéoplasique n'est pas considéré comme métastase. |
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